Après le dépôt de la plainte du parti PDL concernant l’illégitimité des élections législatives, le tribunal de première instance de Tunis a rendu son jugement. Ainsi il rejette le recours urgent du parti et de sa présidente Abir Moussi. Lequel demandait l’arrêt du processus électoral conduisant aux élections du 17 décembre 2022.
Face à une telle décision, le parti PDL dénonce cette » injustice » décrivant « le Palais de Justice comme celui de l’injustice ».
En outre, via une vidéo postée sur la page fb de la présidente du PDL, Abir Moussi a souligné à cette occasion que le pouvoir judiciaire a raté sa chance d’instaurer un Etat de droit. Et ce, en acceptant d’avoir un parlement incomplet et non représentatif. « Ce qui laisse entendre que les fondamentaux du droit sont absents », poursuit-elle. De plus, elle rappelle également que le pouvoir judiciaire n’a pas assumé sa responsabilité.
Par ailleurs, elle est également revenue sur les déclarations du président de la République Française Emmanuel Macron. Ce dernier aurait soutenu Kaïs Saïed en le qualifiant de « son grand ami. Tout en apportant son appui aux élections législatives du 17 décembre ». A cet égard, Abir Moussi a dénoncé de tels propos, soulignant notamment le fait que le chef de l’Etat français se mêle des affaires internes du pays. Voir vidéo