Depuis l’annonce du ministère de l’Education de programmer les épreuves de l’enseignement primaire au début de janvier 2023, c’est comme si les parents avaient reçu un coup de massue. D’ailleurs, une grande partie des parents d’élèves ne s’attendait pas à une telle décision.
Plus encore, le report des examens concerne aussi bien l’enseignement public que celui du privé. On se demande quel est l’intérêt de l’imposer également au secteur privé. La réponse la plus souvent fournie est qu’il s’agit d’établir l’égalité des chances pour tous. Ce que rejette absolument la Chambre nationale de l’enseignement privé, dont le président Zouhair Mchirgui critique cette initiative
Il estime qu’une telle décision ne les concerne pas. Tout en rappelant que les difficultés entre le corps enseignants, le ministère et les élèves n’ont rien à voir avec les écoles privées.
Ainsi, il appelle à ne pas perturber le calendrier régulier pour le reste des élèves. Tout en soulignant que le nombre des élèves n’ayant suivi aucun cours s’élève à 100 000 élèves. Alors que le nombre total d’élèves dépasse 1 million et 300 000 élèves. Alors, il ajoute: « Il ne faut pas qu’une minorité prime sur la majorité ».
Aujourd’hui, tout le monde se retrouve entre le marteau et l’enclume. N’est-il pas mieux de trouver une solution commune qui arrange aussi bien les élèves que les parents de tout bord privé et public? Plus encore, y-a-t-il un pilote dans l’avion?