Les élections législatives avancent à grand pas. D’ailleurs, la campagne électorale à l’étranger a bel et bien commencé.
Moez Attia, analyste politique et acteur de la société civile a bien voulu donner sa lecture. « On ne peut pas dire qu’il s’agit d’une campagne électorale”, a-t-il déclaré à leconomistemaghrebin.com.
Il précise, à cet effet, « Même dans les circonscriptions à l’intérieur du pays, la campagne électorale s’annonce difficile. L’égalité des chances n’est pas respectée et le financement publique est absent ». Et de poursuivre: « L’élément le plus important est le programme que va présenter chaque candidat. »Quels projets économique, social et politique seront présentés aux électeurs?
« Autant de questions demeurent à ce jour sans réponses », soulève-t-il. Tout en soulignant: « Nous aurons droit certes à des promesses non tenues ».
« 1055 candidats devront présenter leur programme à la télé nationale. « Je pense que ça sera ennuyeux pour les téléspectateurs de regarder 3 minutes pour chaque candidat. Aujourd’hui, les préoccupations des Tunisiens sont autres comme suivre le match de la Coupe du monde. C’est pour la première fois qu’on assiste à des élections sans partis politiques. S’agit-il d’un nouveau phénomène typiquement tunisien?”, conclut Moez Attia.