Le ministère des Finances égyptien a confirmé hier aux médias locaux qu’il existe un projet de loi qui comprend l’augmentation de 25% du plafond d’exonération fiscale pour tous les travailleurs de l’État et du secteur privé.
Cette augmentation du plafond d’exonération passera de 24 000 livres (940 Euros) à 30 000 livres (1175 Euros) par an, ce qui signifie que le revenu mensuel jusqu’à 2500 livres (98 Euros par mois) est exonéré d’impôt. Le coût annuel total supporté par le trésor public de l’État sera d’environ 8 milliards de livres (environ 314 millions d’euros), a précisé le ministre.
Il a également indiqué qu’il n’est pas correct d’approuver une nouvelle augmentation de l’impôt sur le revenu, coïncidant avec la crise économique mondiale, soulignant qu’aucun nouvel impôt n’est imposé sauf par une loi approuvée par la Chambre des représentants.
Le ministère a déclaré que l’État cherche à stabiliser les politiques fiscales pour assurer le soutien des efforts visant à créer un environnement et un climat d’affaires, et à simplifier les procédures grâce à l’expansion des solutions technologiques, conformément aux meilleures pratiques internationales, d’une manière qui contribue à l’expansion de la fiscalité des citoyens.
Cette politique visera notamment à dénombrer plus précisément la communauté fiscale, en continuant à lutter contre l’évasion fiscale et en intégrant l’économie informelle dans l’économie formelle, d’une manière qui contribue à accroître l’efficacité de la collecte des impôts et à préserver les droits du trésor public de l’État.