L’extraction de ressources naturelles, comme l’exploitation minière, le forage pétrolier ou la récolte de bois, peut avoir des avantages, tels que la création d’emplois et la génération de revenus. Mais cela peut aussi poser des problèmes aux communautés voisines, comme la pollution ou la déforestation.
Les avantages des activités d’extraction de ressources naturelles pour les communautés locales, tels que les emplois et les revenus, l’emportent-ils sur les coûts, tels que la pollution ? Pour répondre à cette question l’institut de sondage One to One for Research and Polling, a réalisé une enquête. L’institut a présenté aujourd’hui 28 novembre 2022 à Tunis les résultats de la cinquième vague de l’Afrobaromètre sur l’environnement.
D’abord, une large majorité (83%) des Tunisiens affirment qu’il faut plus de réglementation environnementale. Environ la moitié des citoyens affirment que les avantages l’emportent sur les coûts environnementaux (48%), mais que les citoyens ordinaires n’ont pas voix au chapitre des décisions prises (48%). 49% des sondés pensent que les communautés ne reçoivent pas une part équitable des revenus.
45% des Tunisiens restent divisés quant à choisir entre la protection de l’environnement aux dépens de la création d’emplois. 44% préfèrent la création d’emplois au détriment de la protection de l’environnement.
Près de neuf Tunisiens sur 10 (88%) estiment que les problèmes de pollution tels que l’accumulation des déchets/ordures ou des dommages à la qualité de l’eau sont graves dans leurs communautés, y compris 76% qui les considèrent « très graves ».
Aux yeux des Tunisiens, le traitement des déchets y compris plastiques est le problème environnemental le plus important, suivi par la pollution des sources d’eau, la gestion des déchets humains et la pollution de l’air.
Près de huit Tunisiens sur 10 (79%) affirment que les sacs plastiques représentent une source majeure de pollution dans le pays.