Le secteur pétrolier et gazier en Libye connaît des développements importants. Et ce, avec l’annonce d’un nouvel accord pour développer l’un des champs, que les responsables libyens qualifient de gigantesque.
À cet égard, le chef de la Libyan Oil Corporation, Farhat Ben Qadara, révélait dernièrement, un accord libyen avec la société italienne Eni et le britannique BP. Et ce, pour commencer à extraire du gaz naturel d’un champ gazier en Libye. Celui-ci est « considérée comme plus grand que l’immense gisement de Zohr en Egypte« . Sachant que Zohr est un champ de gaz de la mer Méditerranée, au large de l’Égypte. Avec 850 milliards de mètres cubes de gaz récupérables, c’est le plus important gisement d’hydrocarbures découvert dans le monde en 2015.
En outre, M. Ben Qadara affirme qu’Eni investirait également 8 milliards de dollars pour développer des gisements de gaz naturel dans l’ouest de la Libye, selon Reuters.
De plus, ajoute-t-il, la Libye s’attend à des revenus pétroliers compris entre 35 et 37 milliards de dollars au cours de l’année en cours.
Ainsi, s’exprimant en marge d’une conférence industrielle à Abu Dhabi, il indique que les réserves de gaz prouvées dépassent 80 billions de pieds cubes, selon ce qui a été surveillé par la plateforme énergétique spécialisée.
Nouvelles réserves miraculeuses
En effet, lors de la conférence internationale sur le pétrole d’Abu Dhabi « ADIPEC 2022 », le chef de la Libyan Oil Corporation, Farhat Ben Qadara, déclarait que le champ de gaz naturel est similaire au champ égyptien de Zohr. Tout en contenant des réserves plus importantes dont la taille devrait être annoncée au début de la production.
A cet égard, Eni et BP fixeront une date pour le calendrier de production. De même qu’ils annonceront la taille des réserves, selon ses déclarations à Sky News Arabia.
En ce qui concerne la production pétrolière libyenne, Farhat Ben Qadara annonce que la production moyenne s’élevait à 1,2 million de barils par jour.
Dans ce contexte, il souligne que son pays a besoin d’investissements estimés à environ 4 milliards de dollars par an. Et ce, pour maintenir le volume de production, moderniser les infrastructures et développer les services dans les champs pétroliers. Au final, il prévoit d’augmenter la production à deux millions de barils.