L’Association tunisienne des parents et des élèves a estimé, dans un communiqué publié mercredi, que la décision de renvoi définitif de l’élève Nour Ammar, de son lycée pour cause de diffamation à l’encontre de son professeur, ne sera pas la solution la plus appropriée pour régler le problème survenu.
L’élève en question a fait l’objet d’un renvoi définitif de l’Institut des arts d’Al Omran, après avoir publié sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle elle critiquait et diffamait son professeur, Mhadheb Rmili.
L’association a considéré que cette décision est une preuve supplémentaire de l’échec de l’école tunisienne dans l’exercice de sa fonction éducative et que le système disciplinaire actuel n’est plus adapté à la réalité sociale, notant que de telles sanctions, même si elles sont légales, leurs résultats auront forcément des répercussions négatives.
L’association porte la responsabilité de ce qui s’est passé à l’État, à l’autorité de tutelle, au cadre éducatif, aux parents de l’élève concerné à des degrés divers.
Avec TAP