Pour la cheffe du gouvernement Najla Bouden, la conjoncture internationale impose à la Tunisie de trouver des solutions et des réformes pour faire face aux défis économiques et sociaux.
Dans son discours prononcé par Neila Gongi, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, lors des Journées de l’entreprise aujourd’hui 9 décembre, Bouden rappelle que la conjoncture internationale se manifeste par « la pandémie Covid et de la guerre d’Ukraine et jalonné de la montée d’une crise alimentaire et énergétique causée par la perturbation des chaînes logistiques, l’envol de l’inflation, l’exacerbation de la dette et l’alourdissement du service de la dette ».
Pour Najla Bouden, il est question , à la fois, d’assurer la pérennité et l’efficacité de l’entreprise et, en même temps, le bien-être du consommateur. D’ailleurs, elle affirme que c’est un « challenge difficile mais pas possible à relever ». Et de souligner l’implication du secteur privé dans la situation étant donné qu’il s’agit d’un partenaire essentiel.
« Le gouvernement déploie une vue globale et il a préparé un programme national de réformes capable d’être mis en œuvre et prenant en considération l’aspect social dans une approche participative, la digitalisation et l’interopérabilité », fait-elle savoir.
Ci-après les détails de son plan de réforme annoncé lors de son discours :
– Améliorer l’accès au marché et l’infrastructure pour améliorer les services logistiques afin de restructurer le tissu économique et renforcer sa compétitivité;
– Améliorer la valeur ajoutée des activités économiques, renforcer le contenu en connaissance et technologique, mobiliser les compétences et favoriser l’IA;
– Appel à l’investissement privé à travers financement et paiement électronique et
– Modernisation de l’administration fiscale et inclusion du secteur informel;
– Le gouvernement s’engage à maintenir le dialogue avec l’UGTT et l’UTICA;
– Améliorer la gouvernance des entreprises publiques avec plus de transparence et de flexibilité, améliorer le service public;
– Rationalisation du système de subvention;
– Améliorer le capital humain et l’autonomisation économique des populations fragiles;
– Création d’un Haut conseil de l’éducation et de l’enseignement selon les exigences du nouveau monde;
– Pour faire face au stress hydrique, création de nouveaux barrages et investissement dans le dessalement de l’eau;
– Transition énergétique avec approbation de nouveaux projets d’énergies renouvelables;