En Algérie, l’Assemblée nationale algérienne (deuxième chambre du Parlement) a approuvé hier à la majorité le projet de budget 2023 de 99 milliards de dollars, le plus important de l’histoire du pays, avec un déficit de plus de 43 milliards de dollars.
Pour le cas de l’Algérie, la valeur du budget 2023 s’élevait à environ 99 milliards de dollars (plus de 13 mille milliards de dinars algériens), ce qui est le plus important de l’histoire de l’Algérie depuis son indépendance de la France en 1962.
Les autorités ont également alloué un budget de la défense de près de 23 milliards de dollars, qui est aussi le plus important de l’histoire de l’Algérie.
Lors de la présentation du projet, lundi dernier, le ministre des Finances Ibrahim Kasali a prédit que l’inflation baisserait l’année prochaine à 5,4%, contre 9,4% actuellement, tandis que le taux de croissance économique du pays atteindrait 4,1%.
Le déficit budgétaire atteindra 20,6% du PIB, à plus de 43 milliards de dollars, contre 15,9% cette année, ce qui équivaut à 31 milliards de dollars.
Kasali a justifié l’augmentation du taux de déficit par l’impact financier attendu de l’augmentation des salaires et traitements prévus au cours de l’année prochaine, en plus de revoir l’allocation de chômage (en l’augmentant).
Parmi les démarches prévues dans le projet, une licence d’importation de voitures d’occasion n’ayant pas plus de trois ans pour la première fois depuis 2005, à moteur essence, gaz ou électrique, à l’exception des véhicules diesel.
Le président algérien est tenu de signer la loi de finances générale, après son approbation par les deux chambres du parlement, avant son entrée en vigueur début janvier 2023.