Twitter a dissous hier son conseil volontaire de confiance et de sécurité. Lequel était mis en place pour conseiller l’entreprise sur la lutte contre les comportements dangereux sur sa plateforme. Et ce, quelques jours après la démission de trois membres éminents en raison de préoccupations concernant le leadership d’Elon Musk.
Le Conseil a vu le jour en 2016. Son objectif : demander conseil à des dizaines d’experts et d’organisations extérieures sur la manière dont Twitter devrait lutter contre le harcèlement, les problèmes de santé mentale et l’exploitation des enfants; ainsi que la prévention du suicide.
Mais dans une note envoyée aux membres lundi, la société de médias sociaux a déclaré que le conseil n’était plus la « meilleure structure » pour obtenir un aperçu extérieur de ses politiques.
« Notre travail pour faire de Twitter un lieu sûr et informatif progressera plus rapidement et plus agressivement que jamais auparavant. Et nous continuons d’accueillir vos idées sur la manière dont nous pouvons atteindre cet objectif », a déclaré Twitter.
« Nous continuerons à rechercher des opportunités pour fournir des contributions ciblées et opportunes à notre travail. Et ce, que ce soit par le biais de réunions bilatérales que par petits groupes. »
Cette décision est intervenue quatre jours après que trois membres éminents du conseil ont annoncé leur démission, citant le comportement de Musk.
« La recherche montre que contrairement à ce qu’affirme Elon Musk, la sécurité et le bien-être des utilisateurs de Twitter sont en déclin ». Ainsi déclarait le groupe dans un communiqué.
« Nous sommes préoccupés par la question : Musk devrait-il être autorisé à définir la sécurité numérique de la même manière qu’il a la liberté d’expression? Notre réponse est un « non catégorique ».
De son côté, Elon Musk a affirmé que sous la direction précédente de Twitter, la société « avait refusé de prendre des mesures » contre l’exploitation des enfants. Ce qui a incité le co-fondateur et ancien PDG Jack Dorsey, considéré comme un allié de Musk, à répondre : « C’est faux ».
C’était l’un des nombreux échanges sur la plateforme ces derniers jours. Quand le patron milliardaire de Tesla a également ciblé les communautés LGBTQ +, le médecin-chef américain Anthony Fauci et l’ancien chef de la confiance et de la sécurité de Twitter, Yoel Roth.