La Société du Réseau Ferroviaire Rapide de Tunis a fait savoir, jeudi, que « le réseau RFR est prêt à être exploité au niveau de la ligne E (Tunis- Ezzouhour- Zahrouni- Séjoumi) ». Tout en se voulant rassurante quant à « la sécurité de tous les équipements et les installations; et ce, conformément aux normes internationales ».
Réagissant à des infos circulant sur des problèmes de gestion au sein de l’entreprise, la société indique dans un communiqué que l’ensemble des expérimentations techniques concernant l’infrastructure de la ligne E, qui s’étend sur une longueur de 12,9 km, ont été menées, avec succès, depuis septembre 2022.
Toutefois, elle a noté qu’afin de pouvoir entamer l’exploitation de la nouvelle ligne du RFR, la Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens a été chargée de la finalisation des procédures réglementaires et de la formation des agents chargés de l’exploitation, afin d’assurer la sécurité des utilisateurs potentiels de ces trains.
La société a rappelé que la réalisation du projet du RFR a été interrompue, à plusieurs reprises, notamment lors de sa première phase. Et ce, en raison des problèmes fonciers; ainsi que des mouvements sociaux observés durant le mois de janvier 2011. Outre la résiliation du contrat conclu avec un promoteur, fin 2017, à la suite d’un manquement à ses obligations. Ce qui conduisit au renouvellement de l’appel d’offres et la conclusion d’un nouveau contrat, fin 2019.
Evoquant l’incident de déraillement de l’un des nouveaux trains, la société précise qu’il a été enregistré durant l’année 2019, lors de sa traction du port de Radès à l’entrepôt de Sidi Fathallah. Ajoutant à cet égard que la société n’est pas responsable de cet accident.
Par ailleurs, elle souligne que le recours à la traction ferroviaire de nouveaux trains de la gare de Barcelone jusqu’à l’entrepôt de Sidi Fathallah est provisoire. En attendant l’électrification de cette ligne qui n’a pas été programmée dans le projet.
Avec TAP