« La campagne électorale de 25 candidates dans les gouvernorats de Jendouba, Kasserine, Siliana, Gafsa, Tozeur, Kébili, Médenine et Tataouine est terne et fade par rapport aux élections précédentes » a constaté le Centre Tunisien Méditerranéen (TUMED).
Dans un communiqué publié sur sa page officielle, TUMED indique que le rapport de ses observateurs, qui ont couvert 139 actions pendant la campagne électorale du 25 novembre au 13 décembre en cours, relève que 92% des actions des 25 candidates ont été sous forme de rencontres directes, souvent non programmées, avec les citoyens dans différents espaces publics et privés.
Selon TUMED, ce changement au niveau de la nature des activités est dû à l’absence d’institutions politiques qui soutiennent les femmes outre l’absence du financement public ce qui a renforcé l’inégalité des chances entre les hommes et les femmes.
Par ailleurs, TUMED indique que la majorité des sujets évoqués par les candidates dans leurs programmes électoraux sont le développement local et les défis à relever au niveau de leurs régions sans accorder de l’intérêt aux défis nationaux.
D’après la même source, 49% des activités des candidates se sont articulées autour des préoccupations des femmes dans les régions comme l’autonomisation économique (43%), la participation à la vie politique et publique (36%) et la violence contre la femme (2%).
TUMED signale qu’aucun cas de violence n’a été signalé au cours de la campagne électorale et ce, en raison de l’absence de grands rassemblements.
Les élections électorales se dérouleront le 17 décembre en cours.
Avec TAP