Après l’annonce des résultats préliminaires de taux de participation s’élevant à 8.8%, on se demande comment expliquer ce taux élevé d’abstention.
Pour Nazih Zghal, médecin, souligne dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com: « C’est un taux qui devrait faire réagir les nouveaux députés par rapport à leur légitimité représentative. Et pour revenir aux abstentionnistes, s’agit-il d’un message de refus de tout le processus. »
Ce raz de marée d’abstention avec un taux historique de 91% jamais enregistré depuis 2011, nous laisse perplexes
Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur a souligné via un post: « Dans l’attente du deuxième tour dans possiblement une centaine de circonscriptions, au moins 7 circonscriptions sont restées sans candidats et plusieurs circonscriptions avec un seul et unique candidat. »
Et de poursuivre: « En dépit des justifications sophistiquées de l’incontestablement indépendante ISIE, les élections législatives tunisiennes de 2022 resteront, en toute probabilité et pour longtemps, les élections les plus moroses et les moins suivies au monde. »
Et de conclure: « Après les scores pas particulièrement brillants de la consultation électronique du 20 mars et du référendum sur la nouvelle constitution du 25 juillet, les élections législatives du 17 décembre semblent confirmer les prémices d’un plébiscite populaire…. pour autre chose, peut être de plus concret et de plus proches de leurs préoccupations. Le verdict est on ne peut plus clair et semble dénué de toute ambiguïté. »