L’activité des entreprises françaises s’est contractée plus rapidement en décembre que le mois précédent. C’est ce que révèle vendredi une enquête. Ajoutant aux perspectives de la deuxième économie de la zone euro, alors que l’inflation frappe les entreprises.
L’indice des directeurs d’achat (PMI) du secteur des services français S&P Global s’établit à 48,1 en décembre. Il est en baisse par rapport à une lecture finale de 49,3 en novembre; et en dessous des 49,1 prévus dans un sondage Reuters.
Tout chiffre supérieur à 50,0 indique une expansion de l’activité économique. Tandis que tout chiffre inférieur indique une contraction de l’activité économique.
Selon les premières prévisions, le secteur manufacturier français se porte un peu mieux, mais reste en contraction.
Ainsi, l’aperçu du PMI manufacturier français est passé à 48,9 en décembre. Et la valeur finale en novembre était de 48,3, supérieure à la prévision de Reuters de 48,2.
Le PMI composite flash (qui comprend les services et la fabrication) est tombé à 48,0 en décembre; contre 48,7 en novembre. Soit un plus bas en 22 mois et en dessous des 48,9 prévus par les enquêteurs.
Par ailleurs, la Banque centrale européenne a annoncé jeudi qu’elle allait relever les trois taux d’intérêt directeurs de la zone euro de 50 points de base. De même qu’elle promet de continuer à remonter fortement les taux d’intérêt. Tout en annonçant un plan de resserrement quantitatif. Depuis juillet de cette année, la Banque centrale européenne a relevé les taux d’intérêt quatre fois de suite pour freiner l’inflation. Et ce, en augmentant les taux d’intérêt de 250 points de base au total.
De ce fait, l’inflation dans la zone euro reste élevée. Tandis que la Commission européenne et la Banque centrale européenne s’attendent à ce que l’économie de la zone euro se contracte au quatrième trimestre de cette année et au premier trimestre de l’année prochaine. Les observateurs estiment que la Banque centrale européenne est déterminée à poursuivre le relèvement des taux d’intérêt et le resserrement quantitatif. Alors que les pressions sur les prix restent élevées et que les anticipations d’inflation augmentent. Cependant, les risques de récession et d’endettement demeurent, cachant des dangers cachés pour les perspectives économiques de la zone euro.