Le Parti Ennahdha a condamné, dimanche, les propos tenus par le président de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE), Farouk Bouaskar, « qui mettaient en doute le déroulement des élections précédentes. Et accusaient de corruption des millions de Tunisiens ».
« C’est l’argument de celui qui cherche désespérément à blanchir le coup d’État », commente le parti dans un communiqué. Il relève que « les élections actuelles manquent de toute légitimité ». Ennahdha appelle à arrêter « un processus absurde et à annuler le second tour des élections ».
En effet, Ennahdha a renouvelé, dans son communiqué rendu public dimanche soir, l’appel à la concertation et à la coordination. Et ce, pour parvenir à « une alternative démocratique fidèle à la révolution et à ses objectifs et capable de relever les défis économiques et sociaux auxquels fait face le pays ». Par ailleurs, le mouvement estime que le boycott de plus de 90 % des citoyens du processus électoral est un témoignage de « retrait de confiance au président de la République Kaïs Saïed et à son projet chaotique et autoritaire ».
Il a appelé le président Kaïs Saïed à « démissionner et à laisser la voie à une sortie du tunnel ». « Le peuple tunisien a été décisif dans son refus de ces élections qui manquent de légitimité et d’horizon », lance-t-il.
Avec TAP