Après la note de Moody’s de ses inquiétudes du retard enregistré dans l’approbation d’un nouveau accord avec le FMI, le Quai d’Orsay publie un communiqué sur la situation de la Tunisie.
Ainsi selon le communiqué du Quai d’Orsay , « la France réitère son plein soutien à la Tunisie et au peuple tunisien face aux défis politiques, économiques et sociaux auxquels le pays est confronté ».
Ainsi il appelle à la mise en place des réformes nécessaires « sans plus tarder » à la stabilité et la prospérité future du pays.
Tout comme il propose à la reprise de discussions, « aussi inclusives que possible, entre les autorités tunisiennes et le FMI en vue d’aboutir à un accord définitif. » Et ce après le report de l’examen du dossier de la Tunisie par le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI).
Cela dit, un tel communiqué laisse perplexe. Quelle est la raison qui pousse les autorités françaises à jouer le médiateur pour une reprise des discussions entre la Tunisie et le FMI en vue d’aboutir à un accord définitif. Et comme disait un vieux dicton: « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ».