Abid Briki, le secrétaire général de la Tunisie en avant, a dressé un état des lieux de la situation politique et économique du pays. Et ce, lors de son passage sur les ondes de Shems fm, ce mardi 20 décembre 2022.
Abid Briki est revenu sur les résultats des élections législatives anticipées, en déclarant: « Il est important de respecter les échéances électorales. Car il s’agit avant tout d’une question primordiale. »
En outre, il a tenté de déchiffrer la faible participation des électeurs au vote. Il estime à cet effet que le climat n’était pas propice pour organiser des élections. Et ce, en raison d’un événement mondial comme la Coupe du monde; mais aussi de la situation précaire du citoyen face à la hausse des prix à tous les niveaux. C’est ce qu’il explique à travers sa lecture du boycott des législatives
Par ailleurs, il met l’accent sur la décision de l’UGTT de n’avoir procédé à aucune consigne de vote aux législatives. Tout en soulignant que la centrale syndicale est dans son rôle. Quant à ceux qui appellent à la tenue des élections législatives et présidentielle anticipées, notamment les deux partis PDL et Ennahdha, il estime qu’il ne bénéficieront pas non plus d’une forte popularité pour inciter les gens à voter.
Or, au delà de la situation tendue que connait le pays, reste à savoir que faire? Selon M. Briki, la solution réside dans l’instauration d’un gouvernement de guerre capable de traiter les grands dossiers économiques. Ainsi, il appelle Kaïs Saïed à réunir les experts économistes, sans appartenance politique. Car la Tunisie court un grand danger si la voix de la sagesse ne prime pas.
Et pour finir, il appelle le président de la République Kaïs Saïed à créer la Cour constitutionnelle et à siéger avec des experts économiques.