L’élaboration d’un plan d’action détaillé pour la mise en œuvre des contributions nationales actualisées et d’un programme d’investissement pour la mise en place des projets prioritaires aux niveaux national et sectoriel ont été au centre de la deuxième réunion du comité directeur de haut niveau du programme d’accélération de la mise en œuvre de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) tunisienne 2021-2025.
Organisée, mardi, par l’Unité nationale de coordination sur les changements climatiques au ministère de l’Environnement, en coopération avec le programme des Nations unies pour le développement (PNUD), cette réunion a permis de discuter des mécanismes permettant de renforcer la contribution du secteur privé à la mise en œuvre de projets dans le domaine d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques.
Le programme d’accélération de la mise en œuvre de la CDN tunisienne est mis en œuvre avec l’appui du Programme des Nations Unies sur une période de 4 ans (2021-2025), a rappelé le ministère de l’Environnement dans un communiqué publié, mercredi.
Il vise à accélérer la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national, conformément aux exigences de l’Accord de Paris et à renforcer sa gouvernance relative au changement climatique.
Il s’agit notamment de renforcer les capacités nationales et sectorielles pour favoriser l’accès aux mécanismes de financement aux niveaux national et international.
Le programme en question permet, également, de soutenir les mécanismes de suivi et d’évaluation (cadre de transparence renforcée) et de renforcer la participation de tous les acteurs en vue de contribuer efficacement à la mise en œuvre des politiques climatiques.
Cette réunion s’est tenue en présence notamment de la ministre de l’environnement, de la représentante résidente adjointe du PNUD en Tunisie, du directeur général de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), des représentants des ministères concernés (Environnement, Intérieur, Finances, de l’Industrie des mines et de l’énergie), ainsi que l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).
Avec TAP