Le président de la République, Kais Saied a inauguré lundi le centre de médecine d’urgence et de chirurgie à l’hôpital régional de Jendouba, réalisé avec des financements émiratis d’une valeur de plus de 20 MD.
Le nouveau centre de médecine d’urgence et de chirurgie, qui s’étend sur 6000 mètres carrés, dispose d’une capacité de 135 lits et se compose de deux blocs opératoires, d’une pharmacie, d’un restaurant et de salles de radiographie et d’IRM.
Lors d’un point de presse tenu à l’occasion de sa visite à Jendouba, le chef de l’État a souligné « l’importance du secteur de la santé et les accomplissements concrets qui restent à mettre en œuvre afin que le secteur puisse répondre aux attentes du citoyen ».
A cet égard, il s’est engagé à œuvrer à la généralisation de tels projets et à leur répartition équitable sur toutes les villes et régions qui se retrouvent confrontées à des manques à ce niveau, évoquant la nécessité de parachever le projet de la Cité médicale à Kairouan, après que les autorités concernées aient achevé la phase d’études.
A l’occasion, le président de la République a nié l’existence d’une crise dans le secteur de la santé en Tunisie, considérant que « tout ce qui circule dans certains médias et réseaux sociaux sur l’incapacité des centres de dialyse à s’acquitter de leur tâche ou sur la majoration des prix, n’est que l’écho de rumeurs malveillantes, par lesquelles certaines parties cherchent à porter atteinte à la stabilité de la Tunisie ».
Dans sa réponse à une question sur les garanties que le président de la République pourrait présenter aux Tunisiens quant à l’avenir du pays dans le contexte d’une conjoncture difficile, Saied a accusé certaines parties, sans les nommer, de vouloir « compromettre la situation des Tunisiens et fomenter des crises inexistantes ».
Il a souligné être « conscient de l’existence de craintes chez les Tunisiens quant à leur avenir mais la volonté du peuple et sa résilience sont de nature à débarrasser la Tunisie des forces qui œuvrent à perturber l’État tunisien au travers des rumeurs ».
Avec TAP