« La centrale syndicale n’a pas participé à l’élaboration de la loi de Finances 2023″. C’est ce que déclare le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Noureddine Taboubi, hier 26 décembre.
Dans le même contexte, Noureddine Taboubi affirme que l’UGTT n’a pas émis ses remarques et ses réserves sur les détails de la LF2023. Puis, il n’a pas manqué de qualifier cette loi de « loi fiscale » qui vise la mobilisation des plus grandes ressources pour le budget de l’Etat. Et de rappeler que la LF 2023 prévoit la réduction du tiers des ressources des compensations.
En outre, M. Taboubi estime que la loi de finances 2023 viendra alourdir les charges des Tunisiens par les impôts. Raison pour laquelle, l’UGTT ne manquera pas de se mobiliser à coté des Tunisiens. De ce fait, l’UGTT « sera dans les rues pour le pays et pour défendre les choix »..
En ce qui concerne, le recours au FMI, Noureddine Taboubi affirme que la centrale syndicale n’est pas contre le fait, dans l’absolu, de recourir à l’institution internationale. Cependant, il pointe du doigt « la nature des choix ambiguë qui accompagne l’accord en question ». Il s’agit en particulier de la TVA, de la fiscalité et de la levée des subventions.