Le déficit commercial du Maroc a augmenté de 56,9% pour atteindre 287 milliards de dirhams (27,5 milliards de dollars) au cours de la période janvier-novembre de cette année, principalement en raison de la hausse des coûts de l’énergie.
Les données de l’Office marocain des changes, vendredi, ont montré dans un rapport mensuel que les importations ont augmenté de 42,3 % par rapport à il y a un an pour atteindre 676 milliards de dirhams (64,7 milliards de dollars), tandis que les exportations ont augmenté de 33 % pour atteindre 389 milliards de dirhams (37,2 milliards de dollars).
La facture énergétique a été la plus élevée, augmentant de 110% à 141,5 milliards de dirhams (13,5 milliards de dollars), tandis que le coût des importations de blé a plus que doublé pour atteindre 24 milliards de dirhams (2,3 milliards de dollars), après que le pays ait fait face à sa pire sécheresse depuis des décennies.
Le Maroc, qui possède les plus grandes réserves de phosphate au monde, a enregistré une augmentation de 54,8 % des exportations du minerai et de ses dérivés, y compris les engrais, à 108 milliards de dirhams (10,3 milliards de dollars).
Le secteur automobile a dominé les exportations industrielles, en hausse de 35 % à 100,3 milliards de dirhams (9,6 milliards de dollars).
Les revenus du tourisme ont également augmenté de 153% pour atteindre 81,7 milliards de dirhams (7,82 milliards de dollars) alors que le secteur se remettait des répercussions de la pandémie de Covid-19.
Les envois de fonds des Marocains travaillant à l’étranger, qui sont une source majeure de devises fortes, ont augmenté de 14,6 % pour atteindre 99,5 milliards de dirhams (9,53 milliards de dollars), tandis que les investissements directs étrangers ont augmenté de 31,5 % pour atteindre 35,3 milliards de dirhams (3,38 milliards de dollars).