Bochra Belhaj Hamida, la militante des droits de l’Homme, et l’ancienne présidente de la Colibe, était l’invitée d’aujourd’hui sur les ondes de Shems fm.
Bochra Belhaj Hamida a dressé un état des lieux de la situation socio-économique et politique du pays. Elle estime que les Tunisiens ont besoin d’une stabilité et d’une paix sociale.
En outre, elle est revenue sur la situation du pouvoir judiciaire. Elle déclare dans ce contexte que l’actuelle ministre de la Justice, Leila Jaffal, est sur le point de participer à une injustice, et que le président de la République, Kaïs Saïed, doit la remplacer.
Or pour mettre un terme à cette injustice, l’intervenante appelle à la mise en place d’un Conseil supérieur de la Magistrature indépendant et neutre. Et ce, dans le but d’éviter toutes les pressions que les juges subissent dans leur travail.
Ce qui l’amène à la conclusion suivante : « L’indépendance de la justice est primordiale. Ainsi le président de la République, Kaïs Saïed, cherche à contrôler et à mettre la main sur le pouvoir judiciaire ».
Ainsi, Bochra Belhaj Hamida fait avancer le débat, en soutenant l’initiative lancée par l’UGTT, la LTDH et l’Ordre des avocats. Laquelle consiste à instaurer un dialogue social avec le président de la République pour en finir avec le climat tendu.