Le Maroc aspire à doubler sa capacité de production annuelle à un million de voitures d’ici 2025 pour atteindre les deux millions d’ici 2030.
Cela ressort d’une vidéo interactive publiée hier par le ministre de l’Industrie et du Commerce du Maroc, Riad Mazour, sur son compte « LinkedIn ». Il y répondait aux questions des citoyens sur le secteur qu’il dirige.
Ainsi, il déclare que le Maroc, après avoir atteint l’autosuffisance dans le secteur automobile, cherche à atteindre la souveraineté. Et ce, afin de répondre à tous les besoins des citoyens. Notant à cet égard que le Maroc a un taux d’intégration dans l’industrie automobile allant jusqu’à 69 %.
D’ailleurs, il y a quelques jours, le ministre Riad Mazour révélait un accord d’investissement d’un montant de 50 millions d’euros. Celui-ci sera signé en janvier 2023 pour implanter une usine dédiée à la production d’une marque locale de voitures.
M. Mazour a déclaré, au site Al-Sharq, que la nouvelle usine « sera un investissement 100 % marocain », à ajouter aux usines des sociétés étrangères Renault et Stelantis. Lesquels ont une capacité de production totale de 700 000 voitures par an, dont 50 000 voitures électriques.
Le Maroc, après avoir atteint l’autosuffisance dans le secteur automobile, cherche à atteindre la souveraineté
Alors que Riad Mazour refuse de divulguer le nom de marque de la nouvelle voiture, considérant qu’elle appartient aux propriétaires de l’investissement. Il souligne cependant que le premier investissement marocain dans l’industrie automobile se fera « avec une capacité de production d’environ 3 000 voitures par an. A condition que le chiffre atteigne 20 000 après quatre ans », selon la même source.
M. Mazour a également déclaré que la nouvelle marque automobile marocaine est actuellement « au stade de la licence finale. après avoir passé avec succès tous les essais et tests. Et la production sera dirigée dans la première phase vers le marché local ».
Une nouvelle usine de voitures 100 % marocaine
Par ailleurs, il a révélé que la future usine produira des voitures avec des moteurs à carburant thermique. De même qu’elle n’inclura pas de chaîne de production de voitures électriques. En outre, 50 millions d’euros seront investis sur trois ans, comme investissement de base, autre que les coûts d’exploitation.