Le Plan de Développement 2023-2025 accorde un intérêt particulier au volet social, avec au programme des projets visant à assurer un développement régional équitable et un aménagement territorial inclusif, à même de favoriser la justice sociale.
«Cette justice sociale impose la réduction des disparités, l’inclusion sociale, et la mise en place d’une protection sociale globale, à travers notamment, une couverture sanitaire adéquate pour tous les citoyens », a indiqué le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Saied, mardi, lors de l’ouverture de la conférence de presse consacrée à la présentation du Plan de Développement 2023-2025, ajoutant qu’une enveloppe de 3 milliards de dinars a été allouée au développement régional.
Le plan de développement prévoit une nouvelle approche des relations de travail
Saied a souligné, en outre, que le Plan de Développement reposera notamment, sur l’établissement d’une nouvelle approche des relations de travail, la préservation de la pérennité des systèmes de sécurité sociale, ainsi que leur numérisation, et l’intégration des personnes vulnérables dans le marché du travail et des personnes handicapées.
Le plan de développement s’attèle, aussi, à l’intégration de la santé dans toutes les politiques sectorielles, et à l’amélioration de la qualité des services de santé, outre l’élargissement du système de couverture sociale et le développement de l’industrie pharmaceutique.
Le plan de développement 2023-2025 a pour objectif la réduction du taux de chômage de 15.3% en 2022 à 14pc en 2025, en plus de la lutte contre la pauvreté, le décrochage scolaire et la consolidation de l’emploi et de l’économie sociale et solidaire.
Réduire le chômage
Le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Nasreddine Nsibi que la démarche adoptée dans ce plan de développement pour réduire le taux de chômage à 14% en 2025 consiste notamment à encourager l’investissement dans les secteurs prometteurs et à forte employabilité. Parmi les objectifs du plan figurent aussi la lutte contre la pauvreté, la consolidation de la solidarité sociale avec notamment l’octroi d’une somme de 30 dinars au profit des enfants (de 0 à 18 ans) issus de familles pauvres et à revenu limité inscrites au programme de Amen social. Il s’agit également de la régularisation de la situation de 5 mille ouvriers de chantiers en plus de la création d’une ligne de financement des sociétés économique sociale et solidaire.
Lutter contre le décrochage scolaire
Pour sa part, le ministre de l’éducation Fathi Sellaouti a indiqué que le plan de développement vise la lutte contre l’échec et le décrochage scolaire, en baissant le taux de décrochage scolaire en cycle primaire à 1% en 2025 contre 1.2 en 2022, réduire le taux de décrochage scolaire pour les élèves des collèges de 8.8% en 2025 contre 9.3% en 2022 et aussi pour les élèves du secondaire, soit de 9.3% en 2025 contre 9.6% en 2022.
Ces objectifs, a expliqué le ministre seront atteint grâce à la création de l’école de la deuxième chance dans différentes régions en plus du développement du système informatique pour identifier les élèves menacés de décrochage scolaire.
Vers la création de plusieurs jardins d’enfant
De son côté la ministre de la femme de la famille de l’enfance et des séniors, Amel Moussa a mis en relief les objectifs de son département à savoir la création de 25 jardins d’enfants publics en 2023, 23 autres en 2024 et 22 en 2025. Elle a également évoqué le financement de 3 mille projets pour femmes dans le cadre du programme Raidat, tout en accordant une priorité aux petits et moyens projets.
Avec TAP