Le bureau politique du Harak du 25 juillet a appelé à la formation d’un front de salut dans le cadre d’une initiative lancée par le mouvement.
Ce front regroupera « toutes les forces nationales, organisations et partis politiques, qui croient en les objectifs du processus du 25 juillet » et ce, en concertation avec le président de la République, Kaïs Saïed.
Il n’est pas question d’un retour en arrière ; le processus de réforme du 25 juillet se poursuivra. « Son parachèvement ne dépendra pas des personnes », selon le parti.
Lors d’une conférence de presse, mercredi, le porte-parole du Harak, Mahmoud Ben Mabrouk, a expliqué que cette initiative vise à lancer des messages rassurants aux Tunisiens et aux hommes d’affaires en oeuvrant à améliorer le climat des investissements, établir une trêve sociale, réformer le secteur de la justice et trouver des moyens de dialogue entre le président de la République, le gouvernement et les citoyens.
Cette initiative, selon le porte-parole, regroupera les partisans du processus du 25 juillet qui « n’accepteront aucune autre initiative non présidée par Kaïs Saïed », soulignant la nécessité de procéder à un remaniement du gouvernement.
Pour sa part, le président du bureau politique du Harak, abderrazek Khallouli, a indiqué que cette initiative ne sera pas uniquement soumise aux quatre organisations (ndlr : l’Ugtt, l’UTICA, la Ltdh et l’Ordre des avocats) mais aussi au président de la République et à toutes les instances élues.
Il a ajouté qu’une commission d’experts dans le domaine économique et financier sera formée pour accompagner le dialogue, a-t-il dit, précisant que des visions et des solutions seront proposées, prochainement, à l’opinion publique.
« Cette initiative est ouverte à tous, à l’exception des partisans du processus du 24 juillet dont, en premier lieu, le Front du Salut », a-t-il souligné.
Le président du bureau politique du Harak a précisé que le dialogue est ouvert à tous à l’exception du Front du Salut national, dirigé par Néjib Chebbi.
Avec TAP