Vu l’existence de plusieurs initiatives pour débloquer la situation en Tunisie, les partis politiques doivent s’unir autour d’une seule initiative qui sera déposée à l’une des organisations nationales à savoir l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ou/et l’Ordre nationale des avocats de Tunisie (ONAT). C’est ce que déclare le professeur de droit public Sghaier Zakraoui, dans une déclaration accordée à Mosaïque FM aujourd’hui 7 janvier.
Sghaier Zakraoui propose un dialogue national mené par des organisations nationales où le président de la République y participe. D’après lui, le président de la République y participera en donnant ses prérogatives à un gouvernement d’urgence économique. Il propose dans le même cadre d’annuler le second tour des législatives anticipées et le gel de quelques dispositions de la loi de finances 2023.
Il estime qu’il est nécessaire que le président de la République reconnaisse « l’échec de son processus politique et économique ». Pour lui, « il est toujours possible que la solution soit tuniso-tunisienne sans intervention étrangère et que le président de la République fasse partie de la solution ». Cependant, si le président de la République refuse de participer au dialogue national, « il est possible de recourir à d’autres solutions ».
L’amendement de la constitution de 2014 peut se faire quand le président de la République accepte de participer au dialogue et de céder ses prérogatives au gouvernement d’urgence économique. Précise-t-il.