Le ministre algérien de l’Agriculture, Abdelhafedh Hani, a déclaré lundi que la production de blé dur couvre 95 pour cent des besoins du pays en cette matière.
Le ministre de l’Agriculture a ainsi indiqué, lors de son passage hier soir à la télévision algérienne privée EnnaharTV, que la production de blé dur de la saison dernière était importante et pouvait couvrir les besoins nationaux de 90 à 95 pour cent.
Concernant la production, M. Hani précisait qu’elle s’élevait à 4,1 millions de tonnes (41 millions de quintaux). Tout en ajoutant : « 65 pour cent du blé dur produit est suffisant pour la production de pâte ».
Selon le lui, la grande consommation est sur la table pour le blé tendre, qui est destiné à l’industrie du pain. A cet égard, il affirme : « Nous visons à couvrir 50 % de la consommation, sur la base de la production locale ».
L’Algérie est considérée comme l’un des plus grands importateurs de blé au monde, en particulier le blé tendre, qui sert à produire de la farine pour l’industrie du pain.
L’Algérie produit environ 4,1 millions de tonnes des deux types
L’Algérie consomme annuellement entre 9 et 12 millions de tonnes de blé tendre et dur. Elle l’importe principalement de l’étranger, notamment de France, et en quantité limitée du Canada.
L’importation annuelle moyenne, selon les données officielles, est d’environ 7,8 millions de tonnes par an, des deux types. Les importations représentant en moyenne 75 pour cent de la consommation.
L’Algérie a enregistré une production s’élevant à seulement 1,3 million de tonnes au cours de la saison de récolte 2021. C’est ce qu’indiquent les données officielles. Ce qui est la plus faible du pays depuis des décennies.