La société nationale algérienne des hydrocarbures, Sonatrach, a annoncé hier que la production d’une récente découverte de gaz au sud de la capitale s’élevait à 3,7 millions de mètres cubes par jour, pour atteindre 8 millions à la fin du premier trimestre en cours.
Selon un communiqué de la Sonatrach, le PDG de la compagnie nationale, Toufik Hakkar, a visité hier, accompagné de cadres de l’entreprise, le champ de carbonate d’Elias, dans l’Etat nouvellement découvert de Laghouat, au sud de la capitale. La société indique aussi que les travaux d’évaluation et de développement de cette découverte connaissent des progrès remarquables, « puisque 15 puits de gaz inutilisés ont été récupérés et trois nouveaux puits ont été forés ».
En outre, la Sonatrach a souligné que les puits ont donné des résultats significatifs en termes de production, qui a atteint un niveau estimé de 3,7 millions de mètres cubes par jour de gaz riche en condensats. Avec l’objectif d’atteindre huit millions de mètres cubes par jour avant la fin du premier trimestre.
Selon la même source, la production de cette découverte atteindra 15 millions de mètres cubes par jour d’ici la fin de l’année en cours.
Des réserves estimées à 340 milliards de mètres cubes
Ainsi fin juin dernier, la Sonatrach annonçait une nouvelle découverte de gaz appelée Elias Carbonate, dont les réserves étaient estimées à 340 milliards de mètres cubes. Elle se situe à proximité de l’immense champ de Hassi R’mel dans le sud du pays.
Le communiqué de la Sonatrach à l’époque considérait que « ce volume de gaz constitue l’une des plus importantes opérations de réévaluation des réserves de ces vingt dernières années. »
Une source à la Sonatrach a déclaré à l’époque que le réservoir d’Elias Carbonate est un champ indépendant et n’est pas lié à l’immense environnement de Hassi R’Mel, qui se trouve à 150 kilomètres.
Les réserves du champ de Hassi Rmel dans l’Etat de Laghouat, au sud de la capitale (le plus grand du pays), sont estimées à plus de 3 800 milliards de mètres cubes.
A cet égard, notons que les autorités algériennes cherchent à augmenter la production de gaz naturel. Et ce, notamment après avoir signé de nouveaux contrats pour fournir à l’Italie des quantités supplémentaires de neuf milliards de mètres cubes par an de cette substance.