Abir Moussi, présidente du PDL, est revenue sur l’initiative de l’UGTT. Tout en déclarant que le PDL n’est concerné par aucune initiative de l’UGTT, et encore moins en présence des islamistes ».
Abir Moussi estime que son parti ne reconnaît pas et ne participera pas à l’initiative lancée par l’UGTT aux côtés de l’Ordre national des avocats, la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme et le FTDES.
Abir Moussi s’est également interrogée, via une vidéo en direct sur sa page officielle Facebook, sur l’efficacité et la légitimité des participants à l’initiative, notamment l’Ordre des avocats et la Ligue des droits de l’homme, afin d’approuver les programmes de sauvetage du pays. En outre, elle dénonce l’exclusion des femmes lors des réunions.
Evoquant la décision d’impliquer ou non les partis dans cette initiative, la présidente du PDL a déclaré que ceux qui ont lancé cette initiative n’ont pas le courage d’exclure le parti des Frères musulmans.
Abir Moussi a réaffirmé que le prochain Parlement est illégitime. Tout en ajoutant: « La seule issue pour mettre un terme à ce chaos est d’organiser des élections législatives et présidentielle garantissant le respect des standards internationaux avec la mise en place d’une instance électorale ».
Abir Moussi a estimé que cette initiative de l’UGTT soutient l’illégalité. Tout en affirmant qu’il s’agissait d’abord de ne pas reconnaître les élections législatives avant de parler de sauvetage.
Avant d’ajouter: « On ne peut parler de réformes qu’avec la tenue d’élections législatives et présidentielle anticipées en conformité avec les standards internationaux ».
Par ailleurs, elle est également revenue sur le communiqué du ministère de l’Intérieur qui a pris la défense d’une citoyenne, affirmant avoir mené son enquête, en déclarant: « Un tel communiqué n’est qu’un mensonge, il aurait suffi de voir les caméras qui sont sur place pour comprendre que la dame en question s’est attaquée aux membres du PDL et non directement à la présidente du PDL ».