Après l’annonce de la dégradation souveraine de la Tunisie avec perspectives négatives par l’agence de notation Moody’s, il y a de quoi d’inquiéter. Ce qui nous amène à poser la question suivante: où va-t-on ? Le pays prendra quel chemin? Faut-il revenir aux négociations avec le FMI ou voir d’autres solutions?
Elyes Kasri ancien ambassadeur a publié un post dans la soirée du samedi 28 janvier où il part du constat que l’une des solutions est le recours au Club de Paris pour rééchelonner la dette .
Il précise dans ce contexte: « Avec le prochain démarrage de la saison des réservations d’hôtel pour l’été 2023, des signes de plus en plus évidents semblent indiquer une prochaine réservation pour la Tunisie au club de Paris, prélude au rétablissement de la funeste commission financière internationale de 1869 qui a constitué une mise sous tutelle internationale de la Tunisie et a préparé l’occupation française en 1881. »
Et de poursuivre: « Grâce aux faux prophètes pseudo révolutionnaires et autres disciples de l’escroc notoire Mustapha Khaznadar, tel un astre, la Tunisie termine sa révolution de la lutte pour l’indépendance et l’édification de l’État moderne pour revenir au point de la perte de sa souveraineté et de son indépendance.
Ce destin funeste semble de plus en plus inévitable dans une ambiance d’inconscience collective des dangers et d’incapacité de parvenir à un redressement de la situation de plus en plus catastrophique de la Tunisie dans un monde en pleine effervescence et confronté lui-même à des menaces existentielles. »