Les observateurs de l’association « Jeunesse Sans Frontières » qui ont suivi dimanche 29 janvier 2023, les opérations de vote pour l’élection des nouveaux membres de parlement ont constaté un faible afflux des électeurs. Et ce, au début du jour du scrutin pour le second tour des élections législatives.
Les observateurs de l’association Jeunesse sans frontières ont également relevé des infractions qualifiées de graves, selon eux. Au nombre de 329, les observateurs étaient présents dans 1856 centres de vote répartis sur 12 gouvernorats. A savoir : Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba, Bizerte, Jendouba, Béja, Nabeul, Sfax, Gabès, Sousse et Médenine.
Par ailleurs, les observateurs assuraient que le scrutin avait démarré dans des conditions acceptables. Ils constataient néanmoins la poursuite de la campagne électorale dans certains centres de vote; ainsi que les tentatives d’influencer les électeurs. L’association affirme dans ce sens qu’un chef de bureau de vote à Sousse a tenté d’orienter le choix d’un électeur. A Tunis comme à Sfax, des électeurs subissaient l’influence d’autres électeurs.
Puis, abordant les « infractions graves », l’association signale que dans les gouvernorats de Tunis, Sousse, Sfax et Manouba, des observateurs ont été empêchés d’accéder aux bureaux de vote.
En outre, des cas de violence verbale ont été enregistrés devant un centre de vote à Sousse. Et ce, entre des journalistes et des membres du centre; ainsi qu’entre des représentants des candidats et des présidents de centres de vote, à Tunis et Ben Arous. Parmi les autres infractions, l’association cite le non affichage de la liste des électeurs dans 55 bureaux de vote répartis entre Sfax, Gabès, Ben Arous, Béja et Bizerte.
Avec TAP