Les enseignants suppléants protesteront demain devant le ministère de l’Education. De plus, ils annoncent qu’ils boycotteront les cours. Et ce, jusqu’à l’activation des accords pour préserver la dignité de l’enseignant suppléant.
Rappelons que le nombre des postes vacants au sein du ministère de l’Education atteint les 15 mille postes .
Notons également que le mouvement de protestation, qui aura lieu demain, se tiendra avec la participation des enseignants contractuels et les composantes de la société civile.
Aujourd’hui, les enseignants suppléants soulignent l’urgence d’ouvrir des négociations avec le gouvernement; et ce, pour régler ce dossier. Tout en ouvrant la voie du dialogue « sérieux et responsable ».
Par ailleurs, soulignons que la Fédération générale de l’enseignement secondaire relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a fait le choix depuis le mois de décembre de bloquer les notes pour les trois trimestres.
En somme, cela fait des mois, voire même plus, que les enseignants suppléants lancent des appels de détresse. Aujourd’hui, ils veulent plus que jamais des réponses. Alors, comment le gouvernement réagira-t-il? Va-t-il donc prendre en compte leurs revendications? A l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, nous l’ignorons encore.