Le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Farouk Bouaskar, démentait, au soir du dimanche 29 janvier, les « allégations » contestant les résultats du scrutin du second tour des législatives. Tout en appelant quiconque douterait de l’intégrité des élections à se prévaloir de ses arguments devant la justice.
Lors d’une conférence de presse tenue par le Conseil de l’ISIE à l’occasion de la proclamation des résultats du second tour des législatives 2023, M. Bouaskar s’exprimait sur un ton fort. Il affirmée que l’ISIE en tant qu’organe habilité à superviser les élections, est prête à se plier à la justice pénale et administrative.
A cet égard, notons que, face à ce flot d’allégations, les griefs d’escroquerie et de trucage portés contre l’ISIE sans preuve aucune sont des prétentions répréhensibles par loi.
Puis, répliquant à l’interrogation des journalistes sur un « déphasage » entre la faible participation dans certains bureaux de vote et le nombre élevé d’électeurs annoncé, le président de l’ISIE précisait que les procès-verbaux et les urnes des centres de vote sont sécurisés dans les casernes de l’armée nationale. Ils sont donc à la disposition du Tribunal Administratif durant toute la période prévue pour les recours.
Une annonce confirmée par le porte-parole de l’instance, Mohamed Tlili Mnasri. En effet, il estime que toutes les garanties ont été offertes pour ne pas falsifier la volonté des électeurs. Ajoutant que l’ISIE opère sous le strict contrôle de la justice pénale et du Tribunal administratif.
En outre, évoquant le coût financier des élections, M. Mnasri déclare qu’il était encore prématuré de parler de ce sujet.
Il faut attendre, a-t-il dit, l’élaboration des rapports financiers liés au processus électoral. Assurant alors que ces documents seront ouverts au large public, publiés au JORT. Enfin, ils seront soumis à la Présidence de la République et à la Présidence du Gouvernement.
Avec TAP