Quelle lecture peut-on faire quant aux résultats des élections législatives? Maher Jedidi, le vice-président de l’ISIE, fait savoir, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, que « le taux de participation aux élections législatives (11,4%) est raisonnable ». Il s’exprimait ainsi à l’issue de la conférence de presse tenue hier, après l’annonce des résultats préliminaires, au Palais des Congrès.
A cet effet, Maher Jedidi précise qu’il s’agit avant tout d’un taux qui est « normal ». Tout en soulignant qu’il n’y a aucun moyen de comparaison entre les deux régimes électoraux. Car il faut rappeler que toute l’opération électorale a changé. Ce qui sous-entend également que l’esprit de l’organisation des élections législatives, lui aussi, a changé. Autrement dit, il n’y a aucune comparaison possible entre deux modes de scrutins différents.
Entre-temps, on se demande si le nombre ded 154 sièges au prochain Parlement reste inchangé ou non? Car, le vice-président a fait savoir qu’il n’y aura aucun changement; même après le recours auprès du tribunal administratif.
Par ailleurs, après la tenue des élections législatives en deux tours, peut-on d’ores et déjà parler de nouvelles élections pour la tenue des conseils régionaux?
Maher Jedidi considère dans une déclaration aux médias, qu’il est encore trop tôt pour créer le Conseil parlementaire. « Car pour l’instaurer, il est important de finir avec tous les recours administratifs et l’annonce définitive des résultats des élections législatives. Ce qui adviendra vers la fin du mois de février. Sans oublier que le président de la République est le seul habilité à annoncer la mise en place de cette nouvelle Assemblée des représentants du peuple. Alors, une fois que cela sera fait, les prochains députés devront avant tout instaurer un nouveau règlement intérieur. Et ce, pour qu’ils puissent lancer la mise en œuvre d’une seconde chambre qui constitue le conseil des régions et des territoires. Mais en tant qu’instance indépendante, il n’est pas de notre rôle d’intervenir. Il s’agit avant tout d’une question souveraine et seule l’ARP a la possibilité d’intervenir « , conclut-il.