Quelle lecture peut-on faire depuis l’annonce des intentions de vote pour la présidentielle où une partie des Tunisiens misent sur Safi Saïd et K2rim? On se demande pourquoi la Tunisie d’aujourd’hui vit dans la médiocrité et le populisme.
L’amiral Kamel Akrout a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, en marge de l’événement de l’Open Sigma: « Si on observe de près le tableau, le mot qui est mis en avant est « assisté ». Ce qui veut dire que la présence de K2rim donne une lecture différente. Cela laisse entendre que les Tunisiens sont insatisfaits de la situation économique et politique. De ce fait, ils refusent toute classe politique classique. Autrement dit, ils choisissent une personne apolitique ».
Et de poursuivre: « A mon avis, ce qui interpelle, aujourd’hui, c’est la baisse de popularité de Kaïs Saïed où moins de 50% des Tunisiens voteraient pour lui.
« Cela interpelle la classe politique qui doit cesser d’être divisée, avoir une certaine humilité à travailler ensemble. Il faut cesser d’être égoïste pour sortir de cette impasse », conclut-il.