Le Premier ministre Aymen Ben Abdelrahman a confirmé, jeudi, que la décision de l’Algérie d’effacer les anciennes dettes de 14 pays africains s’inscrivait dans le cadre de sa politique de soutien à l’intégration continentale, en soulageant ces pays d’une charge financière qui freine leur développement.
Le Premier ministre a déclaré lors de sa participation à la table ronde sur le financement des entreprises prioritaires en Afrique, dans le cadre du deuxième Sommet de Dakar sur le financement des entreprises en Afrique, à laquelle il a participé, que l’Algérie « n’a ménagé aucun effort depuis son indépendance pour réaliser l’intégration africaine ».
Il a souligné qu’afin de consolider l’intégration entre les pays du continent, « l’Algérie a toujours donné la priorité à l’intégration et à la dimension continentale dans ses projets et a été l’un des premiers pays à apurer les dettes de 14 pays africains, s’élevant à 1,4 milliard dollars, afin de permettre à ces pays d’avancer dans des horizons de développement sans ce lourd fardeau qui pesait sur ses épaules. ».
Selon le Premier ministre, l’Algérie met son expertise au profit de tous les pays africains pour incarner des projets de développement « qu’il s’agisse de former des cadres humains qualifiés ou de choisir des modèles humains ou les modèles de développement les plus réalisables qui permettent à ces pays d’accéder aux plus hauts niveaux de développement. »
Appel à lutter contre la corruption et les pots-de-vin
Et il a souligné la nécessité pour « les pays africains d’avoir le courage d’aller de l’avant avec ces approches développementales et d’établir un système de gouvernance basé sur la transparence et la lutte contre la corruption et les pots-de-vin », citant l’expérience algérienne, à travers « une révision complète des modes de gouvernance ». et les méthodes de gestion des projets, ainsi qu’une révision de la gestion budgétaire et une réforme de son système fiscal également. » .
Selon le Premier ministre, ces mesures ont permis l’obtention de « résultats très satisfaisants », notamment dans la période post Covid-19, qui s’est concrétisée par la réalisation par l’Algérie d’un « gros » excédent de la balance commerciale, en plus de l’absence de dette, puisqu’elle s’appuie sur ses « capacités internes pour avancer ». Dans le développement global », grâce au programme de développement du Président de la République.
D’autre part, Ben Abdelrahman a soulevé le problème du financement des grands projets en Afrique , expliquant que « le problème de l’intégration africaine reste parmi les priorités les plus importantes des pays que nous devons tous travailler à incarner », soulignant que l’Algérie, depuis son indépendance, a travaillé sur ce mode d’intégration dans tous ses projets structurants ou ses installations de base.
Dans ce contexte, il a mentionné plusieurs projets, tels que la route de l’unité africaine de 10 000 kilomètres et le réseau transsaharien de fibre optique de 4 500 kilomètres, qui « permettront à tous les pays qui en bénéficient d’avancer vers de nouveaux horizons de développement ».