La Tunisie, une destination mondialement connue pour le tourisme de bien-être et sa qualité de service, se taille encore une place de choix dans cette activité touristique. La filière de la thalassothérapie est une valeur refuge pour tout le secteur touristique tunisien. Toutefois, les années Covid ont beaucoup impacté la filière et les professionnels de cette filière.
Aujourd’hui, après presque deux ans de fermeture imposée par une longue période de crise sanitaire, l’heure de la relance de cette filière est venue. Le weekend dernier, leconomistemaghrebin.com a accompagné une délégation de représentants des médias spécialisés dans le tourisme dans trois gouvernorats du pays.
A Monastir, on a rencontré Slim Zghal, président-directeur général de Thalassa Hotels Tunisia, qui a évoqué l’impact de la crise Covid sur le secteur et ses perspectives pour l’année 2023.
Slim Zghal a fait savoir que pour améliorer l’affluence et bien accueillir l’année 2023, plusieurs centres de bien-être ont notamment investi dans la formation des ressources humaines et les équipements.
2022, l’année de la reprise
« On est sur la bonne voie. Il y a de plus en plus de demande de la part d’une clientèle à la recherche de relaxation au cœur d’une atmosphère douce, sereine et propice à l’évasion. L’année 2022 s’est bien déroulée avec une moyenne quotidienne d’une centaine de clients. Elle était l’année de la reprise. On n’était qu’à 30% du taux d’occupation enregistré en 2019, et ce, vu l’absence de plusieurs marchés importants (clients russes, français, suisses…).
Pour l’année en cours, il a souligné qu’elle a démarré dans de bonnes conditions. « Les prévisions sont très satisfaisantes. Elles tablent sur un niveau élevé des réservations à partir du mois de mars. La filière retrouvera d’ici deux ans son rythme de 2018 et 2019 », a-t-il ajouté.
Interpellé sur la particularité qui fait la réussite d’un centre de thalassothérapie, Slim Zghal a souligné que ce ne peut être que le résultat d’un tout et d’un travail d’équipe (les employés, la direction, les formateurs, les équipements…). Notre centre a beaucoup investi dans la formation.
S’agissant de la clientèle tunisienne, elle s’intéresse de plus en plus à la thalassothérapie. Elle a fortement contribué à sauver la situation pendant la crise Covid-19.
Actuellement, la filière demeure confrontée, à l’instar de plusieurs autres activités, à la problématique du départ des cadres et employés qualifiés à la recherche d’horizons meilleurs. Certes, la formation de nouveaux employés s’avère aujourd’hui la panacée de la filière.