Une vingtaine de projets présentés par des investisseurs étrangers sont en train d’être assistés par les différents départements ministériels et par une cellule spécifique au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie. C’est ce qu’affirme la ministre de l’Industrie Neila Gonji dans une déclaration à L’Économiste Maghrébin, aujourd’hui 7 février.
La ministre s’est abstenue de nous fournir les noms de ces entreprises industrielles. En effet, ces investisseurs ont déjà manifesté leur volonté d’investir en Tunisie depuis 2022. Dans le même sillage, elle affirme qu’une cellule d’accompagnement relevant du ministère est en train de les accompagner. Neila Gonji cite le secteur des composants automobiles qui «occupe une place prépondérante». Elle cite également le secteur du textile technique, l’industrie alimentaire. Il s’agit ainsi de plusieurs projets.
« Il faut dire que la conjoncture et la crise en Ukraine ont repositionné la Tunisie dans le giron du potentiel investisseur, surtout que de grandes marques sont déjà en train d’être implémentées en Tunisie. Elles ont vu dans ce repositionnement et cette relocalisation la possibilité de développer de nouvelles extensions en Afrique du Nord et en Tunisie. Et c’est pour cela qu’il existe plusieurs opportunités qui se présentent », étaie-t-elle.
Répondant à notre question sur les entreprises industrielles qui ont quitté la Tunisie en 2022, elle a rappelé quelques départs dans le secteur de l’industrie pharmaceutique causés par des «circonstances particulières». Dans le secteur de l’industrie, la ministre parle plutôt de ralentissement d’investissement. «A ma connaissance, il n’y a eu aucune fermeture en 2022 dans le secteur industriel», conclut-elle.