Les orientations et grandes lignes du projet de code des changes ont été présentées le 7 février courant, au palais Edhiafa à Carthage, lors d’un atelier de travail organisé par la présidence du gouvernement.
Ce nouveau projet de loi vise à « moderniser le système des changes et adopter le principe d’une démarche progressive visant à atteindre la phase de libéralisation totale des échanges financiers avec l’étranger, tout en préservant les équilibres macroéconomiques », selon un communiqué publié, mercredi, par la présidence du gouvernement.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de « l’amélioration du climat des affaires, l’adaptation de la législation des changes aux évolutions des législations nationales et internationales et la levée des différents obstacles entravant les échanges commerciaux et financiers des entreprises tunisiennes avec l’étranger ».
Lors de cette rencontre, les participants parmi les représentants des ministères concernés et de la BCT ont mis l’accent sur l’importance de ce projet qui « vient répondre aux exigences de la conjoncture actuelle ». Ils sont convenus de poursuivre les concertations sur le projet de code des changes et d’associer les opérateurs économiques à ce processus.
Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Marouane Abassi, avait déclaré le 4 janvier 2023 que le draft du code des changes a été soumis à la présidence du gouvernement, soulignant que cette loi permettra de libérer « progressivement » et « totalement » le dinar tunisien. Toutefois, selon lui, la nouvelle réglementation n’offrira pas la possibilité à tous les Tunisiens de détenir des comptes bancaires en devises.
Avec TAP