Les prix du pétrole ont augmenté hier pour le deuxième jour, en raison de problèmes d’approvisionnement. Et ce, après qu’un tremblement de terre a fermé un important terminal d’exportation à Ceyhan, en Turquie; et qu’un champ en mer du Nord a fermé de manière inattendue en raison d’un dysfonctionnement. Cela s’est accompagné de pondération des attentes d’une reprise de la demande en Chine, le plus grand importateur de brut au monde.
Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 40 cents, soit 0,5 %, à 81,39 dollars le baril de pétrole à 01h17 GMT. Tandis que les contrats à terme sur le brut américain ont augmenté de 43 cents, soit 0,6 %, à 74,54 dollars le baril.
En effet, les opérations au terminal pétrolier turc de Ceyhan ont été interrompues après qu’un fort tremblement de terre a frappé la région. Le terminal peut exporter jusqu’à 1 million de barils de brut par jour. Ainsi, Daniel Heinz, stratège en chef des matières premières à la banque ANZ à Sydney, indique dans une note que la fermeture de Ceyhan et la fermeture de la première phase du champ Johan Sverdrup, qui produit 535 000 barils par jour dans la région de la mer du Nord en Norvège, font partie des les principaux facteurs d’augmentation des prix maintenant. « Les signes d’une forte demande ont également participé à cette hausse « , a-t-il ajouté.
L’optimisme quant à la reprise de la demande chinoise de carburant donne une impulsion aux prix
Le chef de l’Agence internationale de l’énergie a déclaré dimanche que l’agence s’attend à ce que la moitié de la croissance de la demande mondiale de pétrole pour cette année provienne de la Chine. Tout en ajoutant que la demande de carburéacteur est en hausse.
D’ailleurs, lundi, Goldman Sachs a relevé ses prévisions concernant la demande de pétrole de la Chine au quatrième trimestre de cette année à 16 millions de barils par jour. Soit une augmentation de 400 000 par rapport à ses estimations précédentes. Avec une augmentation de la demande annuelle totale en 2023 d’un million de barils par jour.
De plus, les plafonds de prix des produits russes sont également entrés en vigueur dimanche. Alors que les pays du Groupe des Sept, l’Union européenne et l’Australie ont convenu d’un plafond de 100 dollars le baril pour le diesel.