Le déficit budgétaire s’est creusé de 12%, à près de 5,9 milliards de dinars, à fin novembre 2022, selon le document « Résultats provisoires de l’Exécution du Budget de l’Etat », publié vendredi, par le ministère des Finances.
Cette hausse du déficit est due à l’accroissement des charges budgétaires de 19%, au cours des 11 premiers mois de l’année 2022, pour dépasser les 40,3 milliards de dinars, et ce, suite à l’augmentation des dépenses d’intervention de 73%, passant de 6,9 milliards de dinars en novembre 2021, à près de 12 milliards de dinars en novembre 2022.
De même, les dépenses de rémunération ont augmenté de 5%, à 19,3 milliards de dinars, et les charges de financement (les intérêts de la dette) ont évolué de 16,5%, à 4 milliards de dinars.
En contrepartie, les ressources budgétaires se sont accrues de 23,3%, à 35,4 milliards de dinars, grâce à la hausse des recettes fiscales de 17% à 31,6 milliards de dinars, et des recettes non fiscales de 75%, à 2,8 milliards de dinars.
Il est à noter que les charges de Trésorerie qui se sont élevées à 13,2 milliards de dinars, seront allouées essentiellement, au remboursement du principal de la dette (7,9 milliards de dinars) et au financement du déficit (4,9 milliards de dinars).
L’encours de la dette publique a avoisiné les 112 milliards de dinars, à fin novembre 2022, contre près de 103 milliards de dinars, une année auparavant, ce qui représente une hausse de 8,7%.
Quant au service de la dette publique, il s’est élevé à 12 milliards de dinars, dont la dette intérieure représente 58% du montant global (soit 7 milliards de dinars), alors que la dette extérieure est de l’ordre de 42% (près de 5 milliards de dinars).
Avec TAP