Depuis l’affaire de la Franco-Algérienne Amira Bouraoui, les relations entre la Tunisie et l’Algérie semblent connaître quelques zones de turbulences. Que peut-on en déduire?
Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur, a fait savoir via son post qu’ « en dépit de toute arrière-pensée que l’on puisse prêter à nos voisins algériens qui ont commencé à exercer un contrôle strict des achats faits par des “touristes” tunisiens sur le territoire algérien, il faudrait plutôt saluer leur détermination à mettre fin à la contrebande entre les deux pays ».
Elyes Kasri: « Un pays qui se respecte doit être en mesure de défendre son territoire »
Et de poursuivre: « Pour sa part, la Tunisie, impuissante, a souffert pendant des décennies, sans trouver la détermination et les moyens de sauver son économie du commerce parallèle et de la contrebande en direction de l’Algérie, en plus des pratiques de change parallèle auxquelles s’adonnent de nombreux voisins pas uniquement algériens.
Or, un pays qui se respecte doit être en mesure de défendre non seulement son territoire mais également son économie et l’argent de ses contribuables ».
Et pour finir, comme dit un vieux proverbe américain, « de bonnes clôtures font de bons voisins (good fences make good neighbours) ».