L’Autorité égyptienne du canal de Suez a relevé, mardi, les redevances supplémentaires imposées aux pétroliers et à ses dérivés, qu’elle attribue à « la croissance remarquable du commerce mondial, l’amélioration de l’économie des navires, le développement du parcours de navigation et du service de transit de canal de Suez. »
L’autorité avait imposé ces frais supplémentaires aux pétroliers ou à ses dérivés, chargés ou vides, à 5% des frais de transit normaux, à compter du 1er mars 2022, a rapporté hier le site Internet du canal de Suez.
Selon une circulaire de navigation publiée sur le site Web, l’Autorité du canal de Suez a relevé les frais supplémentaires imposés aux pétroliers chargés à 25 % des frais de transit normaux et à 15 % pour les pétroliers vides, à compter du 1er avril.
Et l’autorité a déclaré dans une autre publication sur son site Internet qu’elle avait également modifié les redevances supplémentaires imposées aux pétroliers chargés de produits pétroliers à 25% des frais de transit normaux, et aux pétroliers vides de produits pétroliers à 15%, dès le premier avril.
Le canal de Suez est l’une des voies navigables
Elle a ajouté que les frais supplémentaires sont temporaires et peuvent être modifiés ou annulés en fonction de l’évolution du marché du transport maritime.
Le canal de Suez est l’une des voies navigables les plus fréquentées au monde et la voie maritime la plus courte entre l’Europe et l’Asie. Il est également considéré comme l’une des principales sources de devises étrangères pour l’Égypte, puisque ses revenus s’élevaient à huit milliards de dollars américains en 2022.