Bochra Belhaj Hamida, l’ancienne présidente de la Colibe, est revenue sur la situation des journalistes. Lesquels subissent aussi bien des intimidations que des pressions sous plusieurs formes. Et notamment des violences psychologiques, physiques, ou encore sont victimes de cyberharcèlement ainsi que de poursuites judiciaires.
Bochra Belhaj Hamida souligne que le secteur des médias est dans une situation sans précédent. Et ce, depuis l’arrestation de Noureddine Boutar, le directeur général de Radio Mosaïque fm.
En marge de sa participation, en guise de soutien, à une manifestation, Bochra Belhaj Hamida relève, dans une déclaration à Mosaïque fm que depuis ces dernières années, les agressions à l’encontre des journalistes se sont multipliées. Mais elle souligne que ce qui se passe en ce moment est plus grave.
Rappelons qu’aujourd’hui, jeudi 16 février, est un jour de colère pour les journalistes qui manifestent. En cause : le non engagement du gouvernement au respect des revendications; mais aussi pour dire stop aux intimidations ainsi qu’aux pressions du pouvoir exécutif sur les journalistes.
Ainsi, le mot d’ordre pour l’instant est le port du brassard rouge. Sachant que d’autres mouvements de protestation suivront. En effet, les journalistes mènent ce jeudi, place du gouvernement à la Kasbah, une journée de colère baptisée « La rage de la presse ». Et ce, dans le cadre d’une série de manifestations sur fond de ce que l’avocate considère comme primordial : la liberté d’expression. De nombreux slogans ont été prononcés, parmi lesquels on relève : « Non au retour de l’Etat policier »; ou encore « Stop au décret 54 ». Car une chose est sûre, les autorités actuelles ont pour objectif de viser la liberté de la presse.