Le ton s’annonce rude. En effet, les employés de la Steg observeront une grève de deux jours les 22 et 23 février 2023. C’est ce que déclare secrétaire général adjoint de la Fédération générale de la STEG relevant de l’UGTT. Il s’exprimait ainsi lors de son intervention d’aujourd’hui sur les ondes de Shems fm.
Mongi Khelifa estime qu’il n’y a pas d’autre choix que celui de décréter une grève de deux jours au sein de la STEG. Il précise dans ce contexte : « Nous avons déployés tous les efforts possibles pour reprendre les négociations avec les autorités concernées. Mais sans pour autant arriver à un compromis arrangeant tout le monde. Et si nous nous trouvons dans cette situation, la responsabilité en incombe aux parties concernées pour ne pas avoir respecté leurs engagements. »
D’ailleurs, il ajoute que la démarche des employés de la STEG est bel et bien légitime. Tout en insistant sur le respect des étapes au cours desquelles ils ont lancé plusieurs appels à reprendre les discussions avec les autorités concernées.
De ce fait, il dénonce les pressions qu’exercent les parties au pouvoir sur les syndicalistes, qui se trouvent de plus en plus entre l’enclume et le marteau. En outre, il met l’accent sur les principales revendications dont le respect des conventions signées en 2020. A savoir l’octroi des primes de 2020.
Et de conclure : « Une chose est sûre, durant ces deux jours, les employés de la STEG ne seront pas opérationnels. Et s’il y a des coupures intermittentes, nous ne ferons rien pour régler la situation. »
Entre temps, au delà des difficultés que traverse la STEG, on s’interroge sur l’état des lieux des énergies renouvelables en Tunisie. Et si ce projet démarrait, pourrait-on parler d’une des solutions aux problèmes d’électricité? Et quels sont nos besoins pour atteindre 30 % des énergies renouvelables d’ici 2030? Car comme on dit : « Mieux vaut tard que jamais ». A suivre.