L’énergéticien italien Eni a annoncé mardi que les autorités algériennes avaient approuvé un accord pour acquérir les actifs de British Petroleum (BP) dans deux champs gaziers du sud du pays, selon une déclaration d’Eni. Il n’y a pas encore eu cependant de commentaires des autorités algériennes sur la déclaration de l’entreprise.
Le communiqué indique que l’acquisition, qui a été annoncée en septembre dernier, a obtenu l’approbation des autorités compétentes en Algérie, ainsi que de l’Autorité européenne anti monopole.
Eni a indiqué avoir ainsi finalisé le processus d’acquisition des actifs de la société britannique dans les champs d’Ain Saleh (sud) et d’Ain Amnas (sud-est), qui sont gérés en partenariat avec Sonatrach et le norvégien « Equinor ».
Le communiqué décrit les deux gisements de gaz comme « importants », sans fournir de détails sur leur production quotidienne et annuelle.
Le communiqué a souligné également que l’acquisition vise à répondre davantage aux besoins européens en gaz et à renforcer la présence d’Eni en Algérie, où elle est active depuis 1981.
Le communiqué ajoute : « La production attendue d’Eni en Algérie au cours de l’année en cours atteindra 130 000 barils équivalant pétrole par jour, ce qui en fera la première entreprise étrangère en Algérie. »
Sonatrach et Eni ont signé l’année dernière un accord pour fournir à l’Italie un approvisionnement supplémentaire en gaz de 9 milliards de mètres cubes par an.
Au lendemain de la guerre russo-ukrainienne et des efforts de l’Europe pour se débarrasser de sa dépendance au gaz de Moscou, l’Algérie est devenue le premier fournisseur de gaz naturel de l’Italie.
L’Algérie est reliée à l’Italie par le gazoduc « Transmad-Enrico Mattai », qui la relie à travers la mer Méditerranée, en passant par la Tunisie, et sa capacité annuelle de transport dépasse 32 milliards de mètres cubes.