Le volume de la dette due par le ministère de la Santé aux entreprises de collecte, de transport et de traitement des déchets sanitaires dangereux, selon l’accord conclu entre elles, s’est élevé à environ 6 millions de dinars. Ce qui a entraîné un manque de ressources financières pour ces entreprises et leur incapacité à développer leurs activités et acquérir des équipements de haute technologie.
Le président de la Chambre nationale des entreprises de collecte des déchets dangereux, Kaïs Dimassi a souligné que le secteur public représente 80 % des revenus des entreprises actives dans ce secteur. En plus des dettes, le non-renouvellement de certaines licences d’entreprises de la part du ministère de l’Environnement pour expiration de la date de validité est aussi l’un des obstacles pour le développement de ces entreprises, a ajouté la même source.
A ce sujet, lors d’une rencontre avec la SG du ministère de l’Environnement, la chambre a reçu une promesse de renouvellement des licences des entreprises de Sfax et Jbel Ouest (Zaghouan) a signalé Dimassi en mettant l’accent sur le danger des entreprises anarchiques « Barbacha » qui existent dans le secteur et qui présentent un danger sur la santé des citoyens.
A noter qu’actuellement la Tunisie compte huit entreprises qui travaillent dans le secteur de recyclage des déchets dangereux et qui traitent annuellement six mille tonnes de déchets.
Avec TAP