Le secrétaire général de l’UGTT Noureddine Taboubi a prononcé un discours dans lequel il a souligné que la centrale syndicale poursuit sa bataille pour son indépendance.
En outre, Noureddine Taboubi met l’accent sur l’importance du dialogue national. D’ailleurs, il dénonce tous ceux qui dénigrent cette initiative. Tout en soulignant que « proposer un dialogue national n’est pas un crime ».
Le secrétaire général de l’UGTT estime que les Tunisiens veulent aujourd’hui avoir une vie digne. A savoir un transport pour tous, une éducation pour tous et une santé pour tous. Mais la situation actuelle est loin d’être claire. Les Tunisiens n’entendent qu’un discours qui divise de la part du sommet de l’Etat.
Avant de poursuivre: « Il nous faut un discours qui réunit et non qui divise, et certainement pas un discours qui diabolise les syndicalistes ».
Il a ajouté que la Tunisie demeure un pays de tolérance, loin de la discrimination raciale.
Par ailleurs, il a précisé que c’est bel et bien le pouvoir exécutif qui a adopté la loi de finances et non les syndicalistes. Il précise à cet effet: « Au lieu d’aller vers ceux qui ne paient pas leurs impôts, notamment ceux qui sont dans l’économie parallèle, ils font pression sur les travailleurs et les fonctionnaires qui sont en règle. Aujourd’hui, il n’y a aucune transparence de la part du gouvernement ».
Il a fait savoir que le gouvernement a manipulé le procès-verbal d’un accord signé en novembre 2022 concernant l’augmentation des salaires de 5% pour les travailleurs. De ce fait, il a estimé que vu le non-respect des accords signés entre la centrale syndicale et le gouvernement, rien n’empêche ce dernier de bafouer tout accord avec les bailleurs internationaux.