Le ton monte entre les enseignants et le pouvoir exécutif. Il semble que les tensions entre les deux parties s’accentuent. Aujourd’hui, la Fédération générale pour l’enseignement secondaire maintient sa décision de boycotter les notes des examens du 2ème trimestre.
Une telle décision a suscité un tollé chez les parents. D’ailleurs, il n’y a pas qu’eux. Il en va de même du président de la République Kaïs Saïed, qui lui aussi a réagi, en dénonçant la prise en otage des élèves. Autrement dit, les affrontements verbaux des uns des autres se multiplient, on se demande s’il y a un sage pour apaiser ces tensions.
Le secrétaire général adjoint de la Fédération générale pour l’enseignement secondaire Ikbal Azzabi a dressé un état des lieux de la situation actuelle. Et ce, lors de son passage sur les ondes de Mosaïque fm. Ainsi, il précise que la situation ne peut plus durer. Il estime qu’environ 5000 enseignants suppléants ne bénéficient d’aucune couverture sociale.
« Aujourd’hui, il ne faut pas grand-chose pour trouver des solutions qui arrangent tout le monde. Il aurait suffi de quatre séances de travail pour que tout rentre dans l’ordre », conclut-il.
Le secteur de l’éducation demeure un sujet sensible, car il y va de l’avenir des futures générations. Comme on dit, il faut une éducation responsable pour construire l’avenir. Et pour y parvenir, il faut réunir tous les ingrédients de la réussite.