L’annonce de l’INS relative à la hausse de l’inflation (10,4%) frappe comme un coup de massue. Mais il faut dire qu’avoir une inflation à deux chiffres n’est plus une surprise pour les experts économiques.
Il faut se rendre à l’évidence que toute hausse entraînerait des conséquences aussi bien pour les producteurs que pour les consommateurs. De ce fait, pour décortiquer la situation économique, l’économiste Ridha Chkoundali fait savoir, via son post d’aujourd’hui sur sa page officielle Facebook, qu’indépendamment de la hausse des produits alimentaires de 15,6 % sur un an, il est d’autant plus important de connaître les produits qui sont touchés. On note ainsi l’augmentation des prix des œufs de 32 %, des viandes ovines de 29,9 %, des viandes des volailles de 25,3 %, des huiles alimentaires de 24,6 % et des viandes bovines de 3,3%.
De ce fait, au-delà de la hausse des produits agroalimentaires, Ridha Chkoundali annonce, entre autres, une augmentation des frais de gaz et d’électricité qui passeraient à trois fois le prix de la facture de gaz. Ainsi, l’économiste fait le constat de la spirale inflationniste. Laquelle s’est enclenchée depuis l’entrée en vigueur des procédures de la loi de finances pour l’année 2023. Sans oublier la levée progressive de subventions des carburants, etc.
Ce qui amène à poser la question suivante : pourquoi ne pas tabler sur le prix du Brent qui atteint aujourd’hui 85$; au lieu des 89 $ prix du Brent figurant dans la loi de finances pour cette année?
En dépit des questions restées sans réponse, Ridha Chkoundali appelle à remettre les pendules à l’heure. « Et ce, en misant sur une relance de la croissance et de la production. Car, injecter entre temps des liquidités dans l’économie, sans retour de croissance, ne servirait à rien. Sachant que le ramadan approche à grands pas », conclut-il.